La dernière Coupe du monde au Qatar n'a pas été le tournoi le plus médiatisé, et certainement pas du point de vue belge. Mais elle a permis à la FIFA de faire sonner sérieusement sa caisse enregistreuse. Et pour les prochaines Coupes du monde, la fédération mondiale de football percevra encore plus d'argent, avec des changements radicaux à venir.
La prochaine Coupe du monde aura lieu en Amérique du Nord et en Amérique centrale, plus précisément au Canada, au Mexique et aux États-Unis. Il a été révélé précédemment que l'intention était de faire participer jusqu'à 48 pays au lieu de 32 nations comme lors des précédentes Coupes du monde. Cela profiterait principalement aux continents non-européens. En soi, ce n'est pas une mauvaise chose, même si la FIFA a bien entendu flairé des occasions de tirer encore plus profit de la Coupe du monde.
Par exemple, il y aura beaucoup plus de matches et de jours de compétition. Lors de la Coupe du monde au Qatar, 64 matches ont été disputés en l'espace de 30 jours. En 2026, il s'agirait de 104 (!) matches, tandis que le tournoi s'étendrait sur 39 jours. Une phase de groupes avec trois pays par poule a également été envisagée dans un premier temps. Mais selon le Times, on s'en tiendrait finalement à des groupes de quatre nations. Les deux premières places seraient de toute façon qualifiées pour le tour suivant, tout comme les huit meilleurs troisièmes.
LES AUTRES CONTINENTS EN PROFITENT
L'Europe reste toujours le pourvoyeur, le nombre de pays européens passant de 13 à 16. Mais ce sont surtout les autres continents qui vont fournir plus de participants. L'Afrique en comptera neuf, l'Asie huit, l'Amérique du Sud six, la Concacaf (Amérique centrale et du Nord) six et l'Océanie un. C'est une bonne chose pour le développement du football dans ces pays, mais c'est aussi intéressant pour recruter plus de supporters lors des votes. Selon le Times, les changements seront ratifiés lors d'une réunion de la FIFA au Rwanda.