Lors de la rencontre opposant Bruges à Anderlecht, le 21 décembre dernier, Vincent Kompany avait été victime d'insultes racistes. "On m'a traîté de singe, je suis dégoûté", avait-il dit après le match.
Le lendemain, la police et le parquet de l'Union belge avaient ouvert une enquête tandis que Bruges avait promis de tout faire pour identifier les coupables et les interdire de stade.
Trois mois plus tard, rien n'a bougé. "Nous avons déjà identifié et entendu plusieurs personnes", dit le parquet de Flandre occidentale dans Het Laatste Nieuws, admettant cependant qu'il n'a pas encore pris position. C'est sans doute dû au manque de preuves. La police avait déjà en effet dit dès le mois de décembre que la tâche s'annonçait difficile car "personne n'avait rien vu ni entendu."