Il fut un temps où le Staien était un enfer pour l'adversaire. Les supporters se massaient le long d'un terrain souvent gras ou boueux et tapaient du poing sur les tôles de la tribune, faisant un boucan terrible. C'était l'époque où Marc Wilmots et Jacques Kingambo faisaient souffrir Anderlecht, le Standard et Bruges.
Maintenant, St-Trond a un stade moderne, une pelouse synthétique et des tribunes vides. Cet été, il n'a encore vendu que 1.600 abonnements, contre 3.841 la saison dernière, ce qui était déjà un nombre décevant.
Les fans sont inquiets parce que le noyau n'est pas renforcé, ils veulent des noms. Et de préférence des Belges. Seul Keito Nakamura est arrivé alors que presque toute une équipe est partie. Pour les actionnaires japonais, c'est la saison de la vérité. Ils s'étaient donné trois ans pour jouer le top 6. On est loin du compte...