Dieumerci Ndongala a quitté Genk pour rejoindre la Turquie cet hiver. Le championnat turc qui l'un des seuls à ne pas encore avoir fermé ses portes. Au grand dam de l'ancien joueur du Standard et de Charleroi.
"Au départ, avec les informations que l’on recevait, on était assez rassuré ici. Il n’y a pas beaucoup de contaminations en Turquie (NDLR : 18 cas confirmés). C’est un peu la même situation qu’il y avait en Belgique il y a deux, trois semaines. Désormais, quand on voit ce qui se passe à l’étranger, je vous avoue que tous les joueurs sont un peu inquiets et ont envie que cela s’arrête. Et pas seulement ceux de Kasimpasa, là où j’évolue : tous les joueurs du championnat", a-t-il commenté pour le journal Le Soir.
En attendant, tout le monde reste dans l'attente. "Honnêtement, j’espère que la ligue turque va suspendre le championnat. Il y a une réunion importante cette semaine pour décider ou non de tout stopper. Mais pour l’instant, on est en stand-by".
Avec les nouvelles réglementations européennes imposées par certains pays, notamment la fermeture des frontières, le joueur est entre deux chaises.
"Le club nous a demandés, aux Belges et Français notamment, d’attendre et de ne pas rentrer chez nous car nos pays sont fortement impactés. Et puis, si je quittais la Turquie maintenant, je ne pourrais pas y revenir puisque le pays a fermé ses frontières. Je suis un peu bloqué… Ce n’est pas évident, je le reconnais, vu que ma femme et mes enfants sont restés en Belgique. J’aimerais être auprès d’eux mais je ne m’inquiète pas trop non plus car je sais qu’ils sont en sécurité".