Kara Mbodj a retrouvé le niveau qui était le sien au RC Genk. Dans Sport/Foot Magazine, il admet que, l'an dernier, il s'est parfois montré présomptueux. "J'ai même coûté des points à l'équipe", dit-il. "J'avais tellement honte que je serais bien resté enfermé à la maison. Anderlecht avait investi des millions en moi et je ne parvenais pas à les justifier. J'en ai tiré les leçons et cela se voit."
Il explique pourtant qu'après l'échec de son transfert à Swansea, Anderlecht a voulu le pousser vers la sortie. "Certaines personnes au club ne voulaient plus de moi. Un jour, mon agent a été convoqué et on lui a demandé de me chercher un nouveau club."
Kara n'est pas non plus toujours d'accord avec les supporters d'Anderlecht. "Je ne peux pas supporter qu'ils visent un joueur en particulier et qu'ils laissent les autres tranquilles. Il y en a qui n'ont pas droit à l'erreur et d'autres qui peuvent tout se permettre. Ce genre d'injustice me révolte."
Il fait référence à son ami Stéphane Badji. "Je ne comprends pas comment on lui accorde aussi peu de crédit. Est-ce parce qu'il n'est pas Belge? Parce qu'il n'a pas été formé ici? Y a-t-il aurtre chose? En tout cas, il ne mérite pas d'être sifflé de la sorte à chaque fois qu'il fait une mauvaise passe car il s'entraîne comme un possédé et il adore le club. Vous avez peut-être déjà remarqué que, lui et mois, après un match, n'allons plus vers les supporters. Je ne peux pas faire comme si de rien n'était."