"La saison 2019-2020 des sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre en France", a annoncé le Premier ministre Edouard Philippe, mardi dans un discours à l'Assemblée nationale, douchant les espoirs des différents championnats interrompus depuis mi-mars en raison de la pandémie.
L'hypothèse privilégiée par la Ligue de football professionnel (LFP), à savoir reprendre la Ligue 1 le 17 juin à huis clos, et la terminer le 25 juillet, semble dorénavant très compromise par les annonces du Premier ministre.
"Pour donner aux organisateurs d'évènements de la visibilité, je veux préciser que les grandes manifestations sportives ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a-t-il en effet déclaré devant les députés.
Le scénario élaboré par la LFP présentait l'avantage de laisser aux joueurs au moins quatre semaines de préparation physique, le temps minimal estimé par les spécialistes, en cas de reprise de l'entraînement durant la semaine du 11 mai.
Il collait aussi aux souhaits de l'UEFA, qui espère voir les championnats nationaux aller à leur terme cet été, avant d'achever à son tour les compétitions européennes au mois d'août, au prix d'un calendrier chargé.
On ajoutera, même si ce n'est pas du foot, que le Tour de France, déjà reprogrammé du 29 août au 20 septembre, semble désormais en très grand péril, même si les coureurs vont a priori pouvoir reprendre l'entraînement individuel sur route.
Le coronavirus a tué près de 24.000 personnes en France, sur un total de 165.842 cas.
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