Rudi Garcia a réussi à composer une première sélection équilibrée et attrayante en tant que sélectionneur national de la Belgique. Mais certains noms notables manquaient à l'appel. Ainsi, le Français n'a pas prévu de place pour Matte Smets, malgré ses belles prestations au KRC Genk.
Le défenseur de 21 ans a fait une percée impressionnante à Saint-Trond la saison dernière. Lors du mercato d'été, il a suivi l'entraîneur Thorsten Fink à Genk. Une bonne décision de la part de Smets.
A la Cegeka Arena, il est rapidement devenu un joueur vedette régulier et se bat pour le titre. Il ne faisait aucun doute que le jeune homme parviendrait à intégrer l'équipe nationale. Et en novembre, c'est enfin arrivé.
Lors du match de la Ligue des Nations contre Israël, l'ancien sélectionneur national Domenico Tedesco l'a autorisé à faire ses débuts. Malheureusement, Smets a contribué à la défaite en commettant une erreur coûteuse.
Contact avec De Condé
Ses débuts n'ont donc pas été de tout repos, mais le défenseur a su se reprendre rapidement en club. On s'attendait donc à ce que Garcia le rappelle. Mais le Français a fait d'autres choix. Même lorsque Arthur Theate s'est désisté, il lui a préféré Ameen Al-Dakhil, qui n'a pourtant pas encore disputé 10 matches officiels cette saison au VfB Stuttgart.
Vincent Mannaert, directeur sportif de l'Union Belge, a donc décidé de contacter Genk pour expliquer ce choix. « J'ai eu un contact avec Dimitri de Condé lundi soir. Je lui ai expliqué pourquoi Smets n'est pas là. Il en est proche, mais le sélectionneur national a choisi Al-Dakhil parce qu'il a déjà joué au poste d'arrière droit et que c'est là que nous sommes à l'étroit », explique Het Nieuwsblad.
Garcia apprécie la JPL
Le fait qu'Al-Dakhil joue en Bundesliga et Smets « seulement » en Jupiler Pro League n'a rien à voir avec la décision. Contrairement à ses prédécesseurs, Garcia semble tout simplement enthousiasmé par le championnat belge.
« Je constate que cet entraîneur national apprécie la Jupiler Pro League. Vanaken, Mechele, De Cuyper, Heynen et Lammens y sont en effet. Par le passé, on a trop souvent sous-estimé la difficulté de notre championnat », se réjouit Mannaert.