À Anderlecht, tous les signaux semblaient au vert pour l'arrivée de Ryan Mason sur le banc. Finalement, l'Anglais de 33 ans ne rejoindra pas la capitale belge et c'est David Hubert qui a été confirmé au poste de T1.
Ce jeudi, Wouter Vandenhaute avait décidé de convoquer un conseil d'administration lors duquel une décision a été prise au sujet du successeur de Brian Riemer. Une tâche qui n'était pas simple alors que la saison bat son plein.
Un choix compliqué
Et même du côté des entraineurs libres, pas mal d'options se sont refermées, comme celle qui menait à Mark van Bommel. La piste menant à Mason s'est alors ouverte mais assez rapidement les critiques se sont faites importantes, les observateurs notant qu'il n'avait pas l'expérience qu'Anderlecht souhaitait.
L'adjoint de Tottenham ne connait pas non plus le club, ce qui lui donne un désavantage par rapport à Hubert, qui a évolué au club avant d'avoir en charge les U18. Malgré ça, Mason jouissait d'une certaine popularité auprès des dirigeants mauves.
Trop tôt pour Mason
Selon le journaliste anglais Paul O'Keefe, l'actuel employeur de Mason, et surtout son grand patron Daniel Levy, étaient même prêts à laisser partir l'Anglais vers Anderlecht. L'indemnité de départ n'aurait pas été très élevée.
Mais alors, qu'est-ce qui a coincé ? La même source annonce que les Bruxellois auraient estimé que le risque était trop grand. De son côté, l'Evening Standard affirme que la décision de ne pas collaborer était commune entre Mason et Anderlecht.
Ce dernier aurait décidé qu'il était trop tôt pour lui pour franchir la prochaine étape de sa carrière, celle de devenir l'entrineur principal d'une équipe première. Si Hubert ne démérite donc pas, il doit donc en partie sa nomination aux différentes pistes qui n'ont pas abouti.