Lors de la Coupe du Monde 2022, de nombreuses questions ont été soulevées, qui n'avaient pas de rapport avec le football.
Et pour la Coupe du Monde 2034, les mêmes questions risquent de se poser de nouveau, celle de la question des droits de l'homme et du nn-respect de ceux-ci.
Pour tenter de mettre fin aux polémiques alors que le mondial n'a pas encore été officiellement attribué à l'Arabie saoudite, des groupes de défense des droits de l'homme, de supporters ett autres syndicats ont pointé du doigt l'évaluation biaisée d'AS&H Clifford Chance, un bureau d'avocat basé à Riyad.
"Eliminer tous les obstacles potentiels"
"Il est clair depuis plus d’un an maintenant que la FIFA est déterminée à éliminer tous les obstacles potentiels pour parvenir à remettre au prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane la Coupe du monde 2034", a déclaré James Lynch co-directeur de Fairsquare, un des signataires.
"En produisant un rapport d’une telle médiocrité, AS&H Clifford Chance, intégré à l’un des plus grands cabinets d’avocats au monde qui fait grand cas de son expertise en matière de droits humains, contribue à lever une dernière pierre d’achoppement majeure", ajoute-t-il.
"Résultat pas du tout acceptable"
On constate que l'analyse a été faite de manière très insatisfaisante dans la mesure où une série de droits n'ont pas été analysés, ne sont pas pris en compte dans l'analyse, et le résultat n'est pas du tout acceptable parce qu'on fait l'impasse sur beaucoup de points qui sont délicats justement pour l'Arabie Saoudite", explique de son côté François Graas, coordinateur des Campagnes et du plaidoyer chez Amnesty Belgique, à la RTBF.
Pour rappel, c'est le 11 décembre prochain que l'attribution du Mondial sera décidée officiellement. Jusqu'à cette date, les opposants à l'Arabie saoudite tenteront d'obtenir gain de cause et de faire en sorte que le pays n'obtienne pas l'organisation de cet événement.