Les choses vont de mal en pis pour l'arbitrage belge, qui a encore connu un week-end mouvementé. Dans l'hebdomadaire Under Review, Bertrand Layec s'est exprimé au nom du Département d'arbitrage sur plusieurs décisions contestables.
Le directeur technique contesté s'est d'abord penché sur une phase de jeudi dernier, lorsque Malines a bénéficié d'un penalty contre Anderlecht. Les joueurs bruxellois n'étaient pas satisfaits du verdict de l'arbitre Wesli De Cremer.
Pourtant, selon Layec, il avait tout simplement raison. "Le bras de Mario Stroeykens est clairement écarté du corps et se dirige vers le visage de Geoffrey Hairemans. Même si ce n'est pas son intention, tous les ingrédients d'une faute sont donc réunis".
Pas de quoi se plaindre donc pour Brian Riemer qui, dimanche contre Gand, a vu son collègue Hein Vanhaezebrouck s'agiter fortement à cause d'un but refusé et d'un penalty non sifflé pour les Buffalos. Une réaction en partie justifiée, si l'on en croit Layec.
Pas de penalty pour Gand
Dans le cas du prétendu hands de Zeno Debast, Laurent Depoitre a commis une faute de poussée, certes légère, sur Mats Rits, pour laquelle l'arbitre Nicolas Laforge avait également sifflé. "Chronologiquement, la deuxième faute n'est donc plus pertinente.
En revanche, le désaccord est plus important en ce qui concerne le but refusé à Alexis De Sart. "Là encore, il faut analyser les faits chronologiquement. Le VAR constate que Laforge n'a pas vu la situation et l'appelle donc à l'écran pour qu'il regarde l'incident manqué".
Anderlecht s'en sort bien
"La question de savoir s'il s'agissait alors d'une 'erreur manifeste' constitue un point de discussion et un débat fondamental. A notre avis, une intervention du VAR n'était pas nécessaire dans ce cas", admet Layec, qui estime que le but aurait dû être validé.