Anderlecht et le Standard devaient s’expliquer devant le Comité Disciplinaire de la Royale fédération belge (RBFA) mardi à Tubize, à propos des incidents survenus lors du Clasico du 7 décembre dernier, disputé dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe de Belgique.
Des jets de projectiles et d’engins pyrotechniques, mais aussi des bagarres dans les tribunes du Lotto Park, avaient provoqué l’arrêt de la rencontre par Bram Van Driessche à la 85e minute de jeu.
Suite à ces incidents, les directions anderlechtoise et liégeoise avaient pour rappel décidé d’imposer une interdiction de déplacement à leurs supporters lors des matches Standard-Anderlecht et Anderlecht-Standard, et ce jusque juin 2025.
Les deux clubs étaient représentés par le même avocat, Me Grégory Ernes (accompagné de Me Sheena Belmans).
"Irrecevable, inefficace et disproportionnée"
En résumé (voir l'article de Jonas Bernard dans les éditions de Sudinfo et Le Soir de ce mercredi: https://tinyurl.com/2adkvdv5), ils ont développé toute une série d'arguments pendant près de deux heures, pour contester la sanction éventuelle d'un huis clos, la plus probable, pourtant, qualifiée "d'irrecevable, inefficace et disproportionnée".
Le Parquet fédéral, qui n'a pas manqué de rappeler le "casier impressionnant" d'Anderlecht et du Standard, encore en sursis jusqu’au 29 décembre 2023 à la suite d'incidents similaires, va maintenant devoir décider des sanctions.
Son verdict est attendu dans le courant du mois de février.
Anderlecht et le Standard pourront le contester en appel.
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