Riemer a ainsi déclaré en conférence de presse que si Charleroi-Malines devait être rejoué, ainsi que l'a décidé le Conseil disciplinaire de la Royale fédération belge de football (RBFA) le 15 mars, cela équivaudrait à encourager les hooligans à faire arrêter un match chaque fois qu'ils en ont envie..."
"Si ce match est rejoué, nous devrions cesser de réprimander les hooligans lorsqu'ils commettent des actes de vandalisme", a-t-il dit. "Je sais que je m'exprime en tant que partie prenante dans cette affaire, mais c'est sincèrement ce que je pense, et je le dis donc aussi dans l'intérêt général. Ce serait un désastre pour le football belge s'il s'engageait dans cette voie."
"S'il fallait pendre la décision de faire rejouer le match", a de son côté estimé Jonas De Roeck, "c'était dans la semaine qui a suivi ces regrettables évènements du 12 novembre. Pas maintenant, cinq mois plus tard. Parce que la situation a entre-temps radicalement changé. Malines (battu 4-1 à OHL samedi, ndlr) est désormais entièrement concentré sur la finale de la Coupe (le 30 avril contre l'Antwerp, ndlr), et se désintéresse complètement du championnat; tandis que Charleroi revendique aujourd'hui une place dans le top-8. On fausserait la compétition en faisant rejouer ce match. Je partage donc l'avis de Brian Riemer: ce serait scandaleux..."