Pas moins de quatre penalties ont été accordés au cours des sept matches de Jupiler Pro League qui ont eu lieu ce week-end. Depuis le début de la saison, le nombre de coups de réparation est passé de 0,31 à 0,41 par match, soit une augmentation de 32 %. Et la tendance se vérifie un peu partout. En Angleterre, le nombre de penalties a même doublé.
L'an dernier, déjà, le nombre de penalties avait augmenté. C'était dû à l'introduction du VAR et des nouvelles règles concernant les fautes de main n'y sont pas étrangers. Mais cette saison? Il semble que le coronavirus y soit pour quelque chose.
"Comme les stades sont vides, les joueurs se permettent davantage de choses", explique l'ancien arbitre Tim Pots dans Het Laatste Nieuws. "Cela leur donne aussi l'impression que l'enjeu est moins important. Ils sont moins motivés et commettent donc plus facilement des fautes."
"Par contre, je ne pense pas que les arbitres se laissent influencer. C'est vrai que l'absence de public pourrait les inciter à siffler plus facilement mais la pression les incite parfois aussi à accorder plus rapidement un penalty. Donc, ça se neutralise."