Au moment de quitter la Côte d'Ivoire, Marc Wilmots a regretté de s'être mis dans les emmerdes. Pour Henri Depireux, c'était couru d'avance.
" Je ne le connais pas personnellement, mais il renvoie une idée de discipline. Lui là-bas, c’est a priori un choc entre deux mondes. Tu ne te fâches pas avec un joueur qui arrive cinq minutes en retard. Et la programmation devient tout de suite un gros mot. Chaque instant, ou presque, est une aventure. Un jour, au Cameroun, j’ai dû emprunter la tondeuse du consul pour entretenir la pelouse!", a expliqué Depireux à La Meuse.
"Je ne suis pas étonné pat son éviction. De toute façon quand tu signes un contrat en Afrique, il n’est pas toujours respecté. Que dis-je? Il ne l’est presque jamais! Forcément, l’objectif de la Coupe du Monde était incontournable pour la Côte d’Ivoire. Et comme il n’a pas été atteint, l’accord est devenu caduc. J'espère pour Marc qu’il a bien tout ficelé. Moi, je cours encore derrière de l’argent dû ou que j’avais avancé pour loger des joueurs en panne de visas. Franchement, il valait mieux que Marc ne reste pas. Pour sa propre sécurité. A Abidjan, la qualification tenait de l’évidence, d’un droit presque. Ça serait devenu dangereux pour lui ."
Le vote: Wilmots peut-il entraîner en Afrique?