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Les arbitres espagnols en ont marre de voir leurs décisions systématiquement contestées, au point d'envisager une grève.
En attendant le Real Madrid a fait les frais de cette colère lors de sa défaite, 2-0, de mardi à la Real Sociedad.
Dani Carvajal (deux fois), Dani Ceballos, Nacho, Rodrygo et l’entraîneur Carlo Ancelotti ont en effet tous récolté un carton jaune, la plupart pour protestation auprès de l'arbitre Juan Pulido Santana.
Ce qui n'a pas plu au Real, dont le gardien Courtois a fustigé la sévérité du referee.
"Une contestation et c'est tout de suite un carton jaune, a critiqué le Diable Rouge (30 ans, 101 sélections) au micro de Movistar Plus (https://tinyurl.com/2p856f39).
"Peut-être que cela n'arrive pas dans la même proportion à d'autres équipes. Au début de la saison, on nous parle des arbitres pendant une heure et deux semaines plus tard, ils sifflent autrement qu'annoncé..."
Depuis plusieurs mois déjà, le Real Madrid se plaint plus particulièrement des avertissements adressés à son ailier Vinicius Junior, peu épargné par ses adversaires, et pourtant très souvent sanctionné (14 cartons en 34 matches) par les officiels espagnols pour ses contestations.
LA MEILLEURE DÉFENSE, C'EST L'ATTAQUE
La "jaunisse" des arbitres constitue peut-être aussi la contre-attaque d'une profession sur la sellette en Espagne.
Il y a bien sûr cette "affaire José Maria Enriquez Negreira", l’ancien vice-président de l’arbitrage en Liga qui a reçu des versements suspects de la part du FC Barcelone.
Mais pas seulement...
Quatre des principaux arbitres de l’élite espagnole sont en effet suspectés à cause de leurs propriétés luxueuses achetées sans crédit.
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Clement se se sent toujours soutenu malgré les défaites
(https://www.footnews.be/news/369172/ligue-1-clement-se-se-sent-toujours-soutenu-malgre-les-defaites).
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