Le président du Paris Saint-Germain Nasser al-Khelaïfi, sous le coup d’une procédure pénale en Suisse depuis octobre 2017 pour “instigation à la gestion déloyale”, semble proche d'une victoire dans cette bataille judiciaire.
Selon les informations du Monde, en effet, le Tribunal Pénal Fédéral (TPF) suisse “a demandé, le jeudi 26 mars, au parquet de revoir sa copie en lui renvoyant son acte d’accusation dans le cadre du dossier de l’octroi à BeIN Media de droits télévisés des Coupes du monde de football 2026 et 2030 pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.”
Les juges ont considéré que les faits reprochés à M. Al-Khelaïfi, en sa qualité de directeur de BeIN Media, et à l’ex-secrétaire général français de la Fédération internationale de football (2007-2015), Jérôme Valcke (inculpé pour gestion déloyale), qu'il aurait corrompu, s’inscrivent dans un contexte privé, sans "aucun lien" avec les activités professionnelles de ce dernier à la FIFA.
Par conséquent, le tribunal helvète remet en question ce qui était perçu comme une “gestion déloyale” par le parquet.
Selon un proche de l’affaire, “les juges n’ont pas souhaité aller au procès avec un dossier qui ne tenait pas la route”, lit-on sur le site du journal.
En février dernier, Nasser al-Khelaïfi avait déjà vu tomber les charges de “corruption active” dans cette même affaire en aucun cas liée au Paris Saint-Germain, pour rappel.
Il n’en a pas pour autant fini avec la justice. Il a en effet été inculpé en mai 2019, pour corruption active, en France, dans le cadre d’une enquête sur l’attribution des Mondiaux d’athlétisme 2017.