On ne va pas enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie, mais c'est ce qui s'appelle rater le coche, une occasion unique de se qualifier directement pour les huitièmes de finale de l'Europa League.
D'autant que le le médian récupérateur anderlechtois Mats Rits (ex-KV Malines et Club Bruges), 31 ans, s'en est beaucoup mieux chargé, après la défaite de jeudi soir, 3-4, qui n'aura même pas permis aux vainqueurs allemands d'Hoffenheim, de se hisser in extremis en barrages à l'issue de la huitième et dernière journée de la phase de ligue.
"C'est un suicide collectif d'une dizaine de minutes (trois buts concédés entre la 54e et la 65e minute, ndlr)...", a-t-il en effet diagnostiqué devant les micros.
"La cause ? Une désorganisation générale, plutôt qu'une coupable déconcentration, selon moi. Il va falloir chercher à savoir pourquoi".
"Cette fois on était là, sauf durant 10 à 15 minutes !"
"C'est en tout cas à ce moment que la qualification directe s'envole, alors qu’on avait tout en main pour l’obtenir. Et même pour revenir au score en fin de match, quand on a retrouvé notre potentiel. Ce qui malheureusement, n'a pas été suffisant..."
"Maintenant il faut être honnête: si on nous avait dit avant la campagne qu’on allait se qualifier en terminant 10e, tout le monde aurait été content. Mais là, au vu du déroulement de cette excellente campagne, on ne peut qu’être déçus. On a été mauvais, c’était peut-être l’un des plus mauvais matchs de la saison, à Plzen. Mais ce soir on était là, sauf durant 10 à 15 minutes. On avait pourtant envie de finir dans le top 8..."
"Ce qui s'est passé ensuite est inacceptable !"
"On était très bien dans le match en première mi-temps. On aurait dû mener 1 ou 2-0, et finalement c'est 1-1. On est vraiment très mal payé de tous nos efforts", regrette Rits.
"Mais bon, encaisser un but stupide au plus mauvais moment, cela peut parfois arriver dans le foot. On semblait d'ailleurs avoir surmonté le choc en début de seconde mi-temps. Mais ce qui s'est passé ensuite est inacceptable. On a tout gâché. Cela n'aurait jamais dû arriver, et une analyse en profondeur s'impose, pour que cela ne se reproduise plus jamais", conclut l'ancien blauw en zwart.
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