Si l'arrêt Bosman ne parle pas aux plus jeunes supporters de football, celui-ci a pourtant révolutionné la façon dont les transferts se passent aujourd'hui dans le monde.
Avec Lassana Diarra, on a eu la crainte qu'on assiste à un arrêt Bosman 2.0. Mais dans un premier temps, la FIFA affichait une certaine sérénité dans le dossier.
Arrêt Bosman 2.0 ?
Au moment où l'affaire a éclaté, elle déclarait : "La FIFA a pris note de la décision rendue aujourd’hui par la Cour de justice de l’Union européenne dans le cadre de l’affaire impliquant le joueur Lassana Diarra. La FIFA est satisfaite que la légalité des principes clés du système de transfert ait été reconfirmée dans la décision d’aujourd’hui."
"La décision ne remet en cause que deux paragraphes de deux articles du Règlement de la FIFA sur le statut et le transfert des joueurs, que la juridiction nationale est désormais invitée à examiner", pouvait-on encore lire.
Modernisation des règles
SI la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) n'a pas donné totalement tort à la FIFA, elle lui demande cependant de revoir ses règles. On n'en est donc pas à une révolution comparable à celle de l'arrêt Bosman.
"La FIFA entend développer encore davantage le cadre réglementaire du football, en tenant naturellement compte de l’avis de toutes les parties concernées. La FIFA estime que la décision concernant le dossier 'Diarra’ représente une occasion de poursuivre la modernisation de son cadre réglementaire, ce qui fait partie des objectifs fixés par le Président de la FIFA depuis 2016", explique Emilio Garcia Silvero, directeur de la division juridique et conformité de la FIFA.
Et ce dernier de conclure : "La FIFA va maintenant ouvrir le dialogue avec les parties prenantes clés à ce sujet pour déterminer quelles conclusions il convient de tirer de la décision sur le dossier ’Diarra’ et quels changements apporter à l’article 17."