Qui osera encore prétendre qu'il n'y a pas de bons entraîneurs belges

Si Genk et le Club Bruges sont actuellement les deux meilleures équipes des Champions playoffs, au même titre que La Gantoise en Europe Playoffs, ou le Sporting de Charleroi et le RWDM en playdowns, alors on peut en conclure que Wouter Vrancken, Nicky Hayen, Hein Vanhaezebrouck, Rik De Mil et Yannick Ferrera sont en train de magistralement démontrer qu'une équipe de notre championnat peut fort bien briller sous les ordres d'un entraîneur belge.

Avec une mention spéciale pour Nick Hayen et Yannick Ferrera qui ont pratiquement transfiguré en quelques judicieuses retouches, des équipes complètement à la dérive, dont on se demande ce qu'en pensent aujourd'hui leurs anciens fossoyeurs Ronny Deila et Bruno Irles.

On soulignera aussi la très haute tenue en conférence de presse de Hayen et Alexander Blessin, qui lui n'est pas belge, mais allemand, devant un auditoire captivé, dimanche après la victoire, 1-2, du Club Bruges à l'Union Saint-Gilloise.

"Le bilan de l'Union ne reflète absolument pas sa très grande valeur !"

"Ce n'était pas un bon match", a ainsi admis le coach brugeois, "mais arracher trois points ici alors que quatre équipes vont lutter pour le titre dans un mouchoir de poche au cours des six dernières journées de ces Champions Playoffs, constitue une affaire en or. On savait après l'éprouvante bataille de Salonique, qu'il ne serait pas facile de rivaliser avec une équipe aussi forte que l'Union, dont le bilan dans ces play-offs ne reflète absolument pas la très grande valeur. Je ne peux donc que complimenter mes joueurs. Ils ont bien répondu au défi de l'intensité, et affiché une mentalité exemplaire après l'exclusion de Vetlesen. Il s'agit maintenant de confirmer match après match le plus longtemps possible, sans jamais penser au suivant. Et en sachant qu'aucun ne sera facile, que la situation peut évoluer dans tous les sens chaque journée. C'est justement pourquoi gagner à l'Union, avant qu'elle commence à engranger des points, a autant d'importance...", conclut Nicky Hayen.