Les Suisses devront peut-être aussi cracher pour le Falstaff

Six mille neuf cent vingt euros ! C'est la somme récoltée en une semaine par le noyau dur du RSC Anderlecht, afin de dédommager au moins en partie, le Fasltaff. L'établissement historique jouxtant la Bourse, avait, pour rappel, été saccagé à la suite d'une véritable bataille rangée entre les supporters du Sporting et ceux des Young Boys de Berne, la veille du duel entre les deux équipes, en barrage retour de la Conference League.

Les faits sont bien sûr inadmissibles, mais le geste des supporters n'en reste pas moins très louable. D'autant qu'en toute objectivité, les images vidéo le prouvent, ce sont bien les Suisses qui ont mis le feu aux poudres, et causé le plus de dégâts.

"Oui, mais on n'avait pas envie de négocier avec eux, et faire des comptes d’apothicaire", a expliqué l'un des responsables à Gilbert Dupont (La Dernière Heure - Les Sports). "On sait que les Suisses ne paieront probablement rien. Nous avons été une centaine à cotiser dès le lendemain du saccagement, et l’argent récolté au sein du noyau dur pour réparer les dégâts sera remis au Falstaff avec toutes nos excuses..."

VINGT-TROIS INTERPELLATIONS D'HOOLIGANS
Il n'est cependant pas dit que les Suisses ne paieront rien. Du moins selon Maître Sven Mary, le réputé avocat que les supporters d'Anderlecht ont chargé de remettre l'argent à la direction du Falstaff. Il a été versé dimanche.

"J’aimerais savoir à combien s’élèvent les dégâts matériels occasionnés à l’intérieur de l’établissement et en terrasse", dit-il en effet. "Il me semble important de déterminer ce qu’il en est de la responsabilité des hooligans suisses, et plus particulièrement ceux qui ont été interpellés après les faits. Cela concerne vingt-trois d'entre eux, dont certains étaient en possession de cagoules, de protège-dents, de gants de frappe et de coups-de-poing américains. Si ce sont les mêmes qui se trouvaient au Falstaff, il faudra voir dans quelle mesure on pourra leur imputer la casse. J'aimerais aussi savoir si l'établissement était assuré ? Il faudra examiner tout cela.", conclut l'avocat dans la DH (https://cutt.ly/iClLTot).

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