L’ancien entraîneur de Naples Gennaro Gattuso, 44 ans, aurait signé un contrat de deux ans à Valence, décevant neuvième de la dernière Liga, qui ne disputera pas de Coupe d'Europe la saison prochaine.
La radio officielle de Valence avait annoncé ces derniers jours que des négociations avaient lieu à Singapour, où séjourne le propriétaire du club, Peter Lim.
Gattuso serait accompagné de son agent Jorge Mendes.
Selon Sky Sport Italia (https://cutt.ly/oJWk78W) et El Chiringuito, les documents ont maintenant été signés avec un contrat de deux ans d’une valeur d’environ 3 millions d’euros par saison, plus des primes liées aux performances.
Valence avait annoncé dans un communiqué (https://cutt.ly/BJWkloo) vendredi la séparation avec José Bordalas, 58 ans, remercié une saison seulement après son arrivée à la tête de l'équipe, "pour tout son travail et son dévouement durant son séjour en tant que Valencianista, pendant lequel l'équipe s'est qualifiée pour la finale de la Copa del Rey (perdue aux tirs au but contre le Betis, ndlr)/
Gattuso est libre de s'engager où il le souhaite depuis son départ de Naples, avec qui il a gagné une Coupe d'Italie.
Arrivé en mai 2021 après cinq ans passés sur le banc de Getafe, Bordalas paie lui la saison bien terne de Valence.
ON L'ACCUSE DE RACISME ET DE SEXISME
L'ancien vice-président de Valence Miguel Zorio a toutefois lancé une campagne médiatique dénigrante contre Gattuso, qui s'était opposé en 2008 au mariage homosexuel, et aux femmes dans le football en 2013.
Il serait de plus soupçonné de racisme.
Un hashtag #NoToGattuso a même été lancé depuis plusieurs jours sur Twitter.
Gennaro Gattuso nie tout en bloc ("ni raciste, ni homophobe, ni xénophobe, ni machiste") dans La Gazzetta dello Sport (https://cutt.ly/iJWxRYR): "je n'ai jamais rien eu contre les joueurs noirs, beaucoup d'entre eux ont été mes coéquipiers et sont mes amis. N'ais-je pas acheté Bakayoko quand j'étais à Naples ?", dit-il.
"Et la phrase sur les femmes, je l'ai prononcée au moment de l'arrivée de Barbara Berlusconi dans le football. C'était pour défendre le travail d'Adriano Galliani, injustement mis à l'écart ..."
Agacé, l'Italien a affirmé qu'il ne permettrait plus “à personne” d'entraver son travail avec “ces terribles accusations.