"Anderlecht a un beau projet, mais manque de moyens pour le réaliser. Et si, comme je le crois, c'est Bruges qui représente le Belgique en Ligue des Champions, la saison prochaine, le fossé entre les deux grands clubs ne fera que se creuser au plan financier. D'autant que les Blauw en Zwart récolteront en plus sous peu les fruits de la construction d'un nouveau stade", prévoit l'ancien gardien Geert De Vlieger, qui a joué dans les deux camps.
"J'espère évidemment comme à peu près tout le monde, que l'Union ira au bout de son conte de fées. Mais je crains que les play-offs, et en particulier la division des points par deux, ne ruinent cette espérance...", a ajouté l'ex-diable rouge (50 ans, 43 sélections) qui a débuté à Beveren, pour terminer à Bruges, après avoir transité par les Pays-Bas (Willem II Tilburg).
Invité par Sudinfo à passer la D1A au scanner (https://cutt.ly/DU72IjA), à une semaine de la reprise, De Vlieger, consultant, commentateur et présentateur de la chaîne flamande Play Sports, a dressé un tableau très sombre de la situation du Standard.
Même s'il écarte quasiment l'hypothèse d'une relégation en D1B, mais surtout à cause de la faiblesse et de la situation désespérée du Beerschot.
"Beaucoup de choses doivent changer pour que ce club se porte mieux", analyse-t-il. "J'ai peur qu’on ne retrouve pas le vrai Standard avant très longtemps".
Et Charleroi ?
"C’est un club stable qui connaît ses limites", estime De Vlieger. "La direction effectue des choix calculés pour éviter de compromettre son avenir. Et en plus, les résultats sportifs sont globalement positifs. C’est vraiment du bon boulot qui est actuellement réalisé chez les Carolos..."