"Bien sûr que certains vont essayer. Ne fut-ce que pour tenter de nous déstabiliser. Ou de se renforcer en recrutant un joueur qui s'est mis en évidence au premier tour. Mais le club ne veut pas qu’un seul de ceux-ci nous quitte. Et cela vaut aussi pour Mitoma. Quand je dis que nous voulons garder tout le monde, je parle également des joueurs prêtés..."
Le CEO de l'Union Saint-Gilloise Philippe Bormans a rassuré les supporters vendredi dans La Capitale (https://cutt.ly/jYa2FCm). Il a notamment été interrogé à propos des bruits de départ qui se colportent un peu partout, juste avant son retour à Saint-Trond, son ancien club pendant dix ans, sous l'autre bannière jaune et bleue de la Jupiler Pro League.
Un retour triomphal, 1-2, encore deux buts de Deniz Undav, le meilleur buteur de D1A (16), soit dit en passant.
Il ne sera donc pas facile de convaincre la direction (anglaise) du club de lâcher une de ses pépites, ni même peut-être les joueurs éventuellement concernés.
"Ils affirment en tout cas dans les médias qu'ils veulent rester", souligne Bormans. "Ils se connaissent très bien, ils sont proches les uns des autres, et savent qu’il y a quelque chose de très bien à faire cette saison..."
Plutôt des arrivées que des départs, alors ?
"Oui, peut-être, voire sans doute. Le noyau n'est pas très large, mais c'était voulu".
"Pour ce qui est de nos ambitions", a encore précisé Bormans, "l'objectif n’a jamais été uniquement celui de se sauver. Je savais que notre équipe n'aurait pas à se battre pour le maintien. Mais on ne met la pression sur personne. Notre position actuelle (en tête de la série avec 7 points d'avance sur Bruges et l'Antwerp qui ont joué un match de moins, ndlr) ne change rien. On veut juste continuer à apprendre, et à essayer de gagner le plus de matches possibles. Bref vivre une saison exaltante. Une saison sans relief aurait en effet été une saison perdue à mes yeux..."
"Aujourd’hui, les supporters se mettent à rêver, et peut-être même les joueurs. On ne va pas le leur reprocher, d'autant qu'ils ont peut-être raison. Mais il faut regarder match après match, et on fera les comptes après 34 journées. On sera alors en play-off 1, 2, ou nulle part...", conclut Philippe Bormans.