L'Agence mondiale antidopage (AMA) a reconnu avoir diffamé dans la presse le défenseur français Mamadou Sakho, suspendu en 2016 par son club Liverpool puis l'UEFA pour un contrôle positif avant d'être finalement blanchi.
L'international français de 30 ans, qui évolue aujourd'hui à Crystal Palace, se plaignait de deux déclarations faites par l'AMA à des journaux britanniques où elle continuait à affirmer qu'il avait pris des substances illicites, alors qu'il avait justement été blanchi parce que ces substances ne figuraient pas sur la liste des produits interdits quand elles avaient été détectées.
"L'AMA reconnaît qu'elle n'aurait pas dû faire ces déclarations diffamatoires dans (ces deux déclarations) puisque M. Sakho avait été acquitté", a indiqué l'avocat de l'AMA dans le document émis par le tribunal.
Le joueur avait réclamé 14,5 millions d'euros de dommages et intérêts à l'AMA, estimant que ces affirmations avaient précipité la fin de sa carrière à Liverpool et affecté sa cote sur le marché des transferts ensuite.
L'AMA a accepté de payer "une somme conséquente", restée confidentielle, ainsi que de prendre en charge les "frais judiciaires" du joueur.
Mamadou Sakho avait été contrôlé positif, en mars 2016, à un brûleur de graisse avant d'être blanchi par la commission de discipline de l'UEFA, le produit incriminé n'étant pas inscrit sur la liste des substances interdites de l'AMA.
Agé de 30 ans, Sakho évolue actuellement à Crystal Palace.