Sébastien Pocognoli, suspendu mais présent en conférence de presse après avoir suivi le match du haut du premier étage de la tribune 1, jeudi soir au Stade Roi Baudouin, l'a dit lui même: "si certaines individualités n'affichent pas une meilleure forme jeudi prochain à Amsterdam, on ne pourra pas revendiquer grand chose là-bas. Dans le cas contraire ce résultat de 0-2 nous laisser en revanche toutes nos chances de passer ces barrages. Il faudra certes compter sur une bonne dose de réussite, mais franchement j'y crois..."
L'Union a d'ailleurs marqué deux beaux goals, malheureusement annulés, malgré les limites "individuelles" soulignées par Pocognoli, qui empêchent les actions lumineuses initiées par certains, d'être prolongées et conclues par d'autres.
Il est clair qu'avec quatre Noah Sadiki, trois Charles Vanhoutte, deux Fedde Leysen et un seul... Loïc Lapoussin en face, Ajax en aurait eu plein les pieds. Au lieu de cela il a certes parfois sû serrer les rangs mais dans l'ensemble, il n'avait pas grand chose à craindre des Ousseynou Niang, Anouar Aït El Hadj et même Promise David, malgré toute leur bonne volonté.
Mais comme l'espère "Poco", ces joueurs seront peut-être plus performants dans une semaine, surtout s'ils ont entre-temps fait plier Malines, dimanche (16h00) en championnat.
Jorthy Mokio, la révélation (belge) du match !
"Ajax a offert un jeu plus juste et a dominé techniquement", admet Pocognoli. "Ce qui est dommage, c'est que le premier but tombe sur un manque de marquage de notre part (une malencontreuse glissade de Kevin Mac Allister plutôt, de notre point de vue). Le second, c'est de la classe individuelle (du Belge Jorthy Mokio, la révélation du match, ndlr) mais aussi le même que celui concédé à Courtrai, alors que la leçon aurait dû être retenue".
On ajoutera que Franjo Ivanovic et Kevin Rodriguez, qui étaient sur la trajectoire du ballon s'en sont écartés pour ne pas le prendre en pleine tronche, ce qui n'a laissé ausune chance à Moris.
Pas un city-trip
Et maintenant ?
Ceux qui connaisssent un peu le football le savent, c'est plutôt mal parti pour l'Union mais en même temps, on est qu'à la moitié du match.
Il reste en effet au moins 90 minutes avant le coup de gong final du combat, et les jaunes et bleus n'iront pas à Amsterdam pour faire du tourisme, mais pour jouer le jeu à fond, jeudi prochain.
Le match retour ne se résumera pas à un simple city-trip, comme l'a pourtant titré un grand journal bruxellois.
"La tâche est peut-être compliquée mais pas impossible. Il reste un match à jouer. C'est un résultat qui laisse des opportunités", rassure en tout cas Pocognoli.
"L'Ajax va essayer de se mettre à l'aise rapidement, mais tout peut changer si c'est au contraire l'Union qui ouvre la marque", espère le Serésien.
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Pourquoi Pocognoli y croit avant d'aller à l'Ajax (https://www.footnews.be/news/453229/pourquoi-pocognoli-y-croit-avant-daller-a-lajax).