Il y a un peu plus de six mois, en avril, il envisageait de faire une coupure totale. Au final, il a trouvé un défi à relever et pas n'importe lequel.
Alors qu'il arrivait à un tournant de sa vie, aussi bien privée que professionnelle, Vincent Mannaert déclarait : "Je n’exclus pas de prendre une année sabbatique quelque part sur une île", déclarait l'ancien dirigeant brugeois.
Pas d'année sabbatique
Au final, pas d'année sabbatique mais un poste de directeur sportif de l'Union belge où il prend ses fonctions officiellement ce lundi. Et comme on le sait, une des premières décisions est celle concernant le futur de Domenico Tedesco, même s'il ne devrait pas y avoir de changement tout de suite.
Marqué par l'histoire du Footbelgate et des surfacturations de 2,5 millions d'euros pour des commissions, Mannaert a enchainé treize années particulièrement chargées au Club de Bruges, où sa gestion aura plus d'une fois été louée.
Des défis à la pelle
Même s'il n'aura pas tous les pouvoirs à l'Union belge, Mannaert aura l'occasion de donner une direction aux équipes nationales masculines qui doit permettre de retrouver le chemin du succès. Car si les Diables rouges restent sur des mauvais résultats, les Diablotins ne vont pas nécessairement beaucoup mieux avec une élimination lors des barrages de qualification pour l'Euro 2025.
Dans les prochaines semaines et les prochains mois, les défis ne manqueront donc pas pour le nouveau directeur sportif. Avec un nouveau sélectionneur national ou pas, c'est la grande question que tout le monde se pose. Et si ce n'est pas Tedesco, qui sera celui qui mènera les Diables rouges vers la Coupe du Monde 2026, dont le tirage au sort des barrages aura lieu le 13 décembre.