Les Diables Rouges affronteront l'Ukraine dimanche soir pour le maintien en première division de la Ligue des Nations. Mais après la douloureuse défaite du match aller, une question résonne de plus en plus fort. La Belgique a-t-elle encore quelque chose à faire au plus haut niveau ?
Le match de jeudi soir à Murcie était censé marquer le début d'un nouveau chapitre pour l'équipe nationale dirigée par le tout nouveau sélectionneur Rudi Garcia. Avant le match, l'enthousiasme était également au rendez-vous. Mais il n'en a pas été de même après le match.
La Belgique n'est plus un pays de premier plan
La deuxième mi-temps, en particulier, a été d'un niveau discutable du côté belge. La façon dont les buts ont été marqués est carrément inquiétante. Mais les Diables ont également échoué sur le plan offensif. Et ce contre l'Ukraine, qui dispose d'une équipe solide mais certainement pas exceptionnelle.
Après coup, le chroniqueur Hans Vandeweghe a tiré une conclusion douloureuse : cette Belgique n'est plus un pays de premier plan. « En fait, nous sommes toujours dans la même tempête que celle qui a coûté la vie à l'ancien sélectionneur national », a déclaré De Morgen.
« La Belgique n'est tout simplement plus un pays de premier plan. Dans le classement de la FIFA, nous ne sommes plus numéro 1 mais 8, plus personne n'a peur de nous ».
Manque de mentalité et de combativité
Mais le problème n'est pas seulement lié à un manque de qualité. Celle-ci peut certainement être surmontée avec à une bonne organisation et une mentalité exemplaire. Or, cette dernière est actuellement un problème majeur. Au moindre revers, l'équipe s'effondre à chaque fois.
À cet égard, la Belgique peut apprendre quelque chose de ses adversaires de la Ligue des nations. « Une équipe doit avoir un certain niveau de base en dessous duquel elle ne peut pas descendre. Et dans cette composition, ce niveau de base n'est pas là pour le moment », a déclaré Vandeweghe.
« Les Diables ont également affronté des adversaires qui n'ont montré rien d'autre que de la résistance. Ils jouent au football avec envie, comme des soldats, et même si c'était contre Saint-Marin, les Ukrainiens donneraient tout. Cette attitude n'était pas la nôtre. »