L'ancien milieu de terrain international espagnol Andres Iniesta (39 ans, 131 sélections, 14 buts), soumis à un redressement fiscal au Japon (voir Footnews: https://tinyurl.com/y6tjajfr) pour avoir omis de déclarer une partie de ses revenus, a payé le supplément dû au fisc local, d'un montant avoisinant 3,5 millions d'euros, tout en arguant qu'il avait également déclaré ces revenus en Espagne, selon l'Agence France Presse (afp).
"Au cours de l'exercice 2018, j'ai déclaré mes revenus provenant du monde entier auprès des autorités fiscales en Espagne", a en effet prétendu Iniesta dans un communiqué publié par sa société de gestion, dont l'AFP a eu copie dimanche.
Iniesta exige par conséquent le remboursement de l'excédent d'impôt sur la base de l'accord sur la double imposition conclu entre les deux pays.
Le champion du monde 2010, qui a passé cinq ans au sein du club japonais de Vissel Kobe (134 matches, 26 buts, 25 assists) jusqu'en 2023, dont une partie au côté de Thomas Vermaelen (57 matches, 1 but, 2 assists), s'était vu reprocher d'avoir omis de déclarer environ 860 millions de yens (5,25 millions d'euros) de revenus pour 2018, selon la chaîne publique NHK et d'autres médias.
Résident, selon Osaka
Si le contrat d'un joueur étranger est inférieur à un an et qu'il n'est pas accompagné de sa famille, les autorités japonaises le considèrent comme un non-résident, et il paie moins d'impôts qu'un résident.
Or, le centre régional des impôts d'Osaka a estimé qu'en 2018, Iniesta était un résident car il vivait avec les membres de sa famille, et bénéficiait alors d'un contrat pluriannuel, d'où le supplément d'impôt d'environ 580 millions de yens (3,5 millions d'euros) qui lui a été réclamé.
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