Mine de rien, loin des projecteurs médiatiques braqués sur des clubs parfois beaucoup moins bien classés, le Cercle de Bruges, cinquième après 25 des 30 journées de la saison régulière, à égalité avec La Gantoise, et avec deux points d'avance (39-37) sur Genk, septième, tous deux en perte de vitesse, est en train de s'incruster dans le top 6 de la Jupiler Pro League.
Et donc d'assurer son ticket pour les Champions playoffs, un an après avoir fini deuxième des Europe Playoffs.
Entre autres bien sûr grâce à son phénomène togolais Kevin Donkey, auteur de 20 buts en 24 matches.
Mais aussi, voire surtout, grâce à son entraîneur autrichien d'origine bosnienne Miron Muslic (41 ans), tout simplement l'un des meilleurs de la série.
Ex-adjoint de Dominik Thalhammer, puis d'Yves Vanderhaeghe, auquel il a succédé le 19 septembre 2002, il a depuis lors vu son contrat prolongé jusqu'en 2025, il y a deux bons mois.
Mais restera-t-il au Jan Breydel jusqu'à cette échéance ?
Une question à laquelle il assure ne pas être en mesure de répondre, pour le moment.
"En football, on ne sait jamais ce qui va arriver..."
"Franchement, je ne sais pas si je serai encore l'entraîneur du Cercle la saison prochaine", avoue-t-il en effet. "Mais c'est ce qui est prévu. Tout va cependant très vite dans notre métier. J'ai encore un contrat, et je veux le respecter. Je suis fier d'être l'entraîneur du Cercle. Mais vous le savez aussi bien que moi, en football, on ne sait jamais ce qui va arriver", rappelle Muslic.
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Bonne nouvelle pour le Standard (https://www.footnews.be/news/407915/bonne-nouvelle-pour-le-standard).