La fédération japonaise de football (JFA) a finalement renvoyé dans son club du Stade de Reims l'ancien milieu de terrain de Genk Junyo Ito, accusé d'agression sexuelle (voir Footnews: https://tinyurl.com/49bwrj4m), alors que le Japon affronte l'Iran en quart de finale de la Coupe des Nations ce samedi (12h30) au Qatar.
Masakuni Yamamoto, le directeur de l'équipe nationale, avait pourtant dans un premier temps cédé face à la pression des joueurs qui ne voulaient pas d'un départ de leur équipier.
Mais il avait bien précisé que la décision finale serait annoncée après une enquête interne et un entretien avec le joueur.
Depuis Tokyo, le président de la fédération Kozo Tajima, a déclaré : "Après avoir consulté le coach, Hakime Moriyasu, on a décidé qu'Ito devait quitter la sélection".
Et il s'est excusé pour avoir changé la décision à deux reprises, rapporte L'Équipe (https://tinyurl.com/mwftv8ss).
Ito est accusé d'agression sexuelle par deux femmes après un match amical contre le Pérou (4-1) le 20 juin 2023, la police d'Osaka ayant ouvert une enquête et convoqué l'intéressé.
Reims le soutient
Junya Ito (30 ans, 54 sélections, 13 buts), qui avait participé aux trois matches du premier tour de la Coupe d'Asie, mais était resté sur le banc en huitièmes devant Bahreïn (3-1), va donc bien rentrer à Reims, qui a soutenu son joueur (https://tinyurl.com/4p5rdzaj) et où il a marqué deux buts et offert quatre passes décisives en 17 matches de Ligue 1cette saison.
Mais il ne jouera sans doute pas dimanche contre Toulouse (15 heures, 20e journée).
L'ancien joueur du Racing Genk (144 matches, 29 buts, 49 assists) avait été transféré pour dix millions d'euros au Stade de Reims en juillet 2022.
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