A Anderlecht, David Hubert a été très critiqué ces dernières semaines. Son équipe s'est trop souvent effondrée, la défaite du week-end dernier à Westerlo a fait très mal. En conséquence, la position de l'entraîneur est de plus en plus remise en question.
L'enthousiasme d'il y a six mois a donc complètement disparu. A l'époque, on louait encore Hubert pour avoir apporté un vent de fraîcheur et un meilleur football après le licenciement de Brian Riemer, mais il n'en est plus question aujourd'hui.
Hubert victime d'attentes démesurées
Frank Boeckx craint qu'Hubert n'ait commis une erreur en devenant immédiatement entraîneur principal. « A sa place, je ne l'aurais pas fait », déclare l'analyste dans La Dernière Heure. « Pas parce qu'il est trop jeune. Mais à Anderlecht, les attentes sont énormes. A la quatrième place, c'est la crise, comme on le voit maintenant. »
Et le fait qu'Anderlecht ait glissé à cette quatrième place et soit déjà loin derrière Genk, le Club de Bruges et l'Union n'est même pas la faute d'Hubert, selon Boeckx. Il voit un problème auquel l'entraîneur ne peut pas faire grand-chose.
Trop peu de qualité dans le noyau d'Anderlecht
« Le noyau n'est tout simplement pas assez fort pour les trois premières places », constate-t-il douloureusement. « Quels sont les renforts qu'il a reçus pendant l'hiver ? Adryelson et Huerta. C'est tout. Il n'y a pas assez de qualité, surtout si l'un des joueurs titulaires se blesse ».
Pour cette composition déséquilibrée du noyau, Hubert pourrait donc en faire les frais. Une amélioration dans les play-offs et, de préférence, une victoire dans la finale de la coupe sont absolument nécessaires pour éviter que la grogne ne s'amplifie.