Bertoncello Jr débute à Mons samedi

Georget Bertoncello, le joueur le plus mythique de l’histoire du Sporting de Charleroi, où il a évolué de 1959 à 1964, puis de 1967 à 1975 (306 matches de championnat, dont 115 en D1), élu "Zèbre du Siècle", est décédé le 22 décembre 2019. Dorian (20 ans), son petit-fils, va effectuer ses premiers pas en championnat pour le compte de Gosselies Sports, avec le numéro 11 historique dans le dos, samedi (20 heures) à Mons pour le compte de la 1e journée de la D3 ACFF A.

Philippe Dewitte (La Nouvelle Gazette)  l'a rencontré chez son papa, Steve, l’un des deux fils de l’ex-icône du Mambourg (https://cutt.ly/aXNpT0V).

Il ne garde pas que des bons souvenirs des onze années, des U7 aux U21, passées au Sporting.

"On ne m'a jamais donné la chance de m'entraîner avec les 'A'", déplore-t-il en effet. "Soi disant  je manquais de coffre et d’endurance. Et on ne m'a jamais fait jouer ailier, pourtant ma meilleure place, non plus..."

Qui cela, "on" ?

"Alain De Cuyper, le patron de l’école des jeunes, et Samba Diawara, aujourd’hui adjoint de Felice Mazzù à Anderlecht. D'après eux je ne m'intégrais pas bien, en plus. Forcément, puisque selon certains, à l'époque, la seule raison pour laquelle je figurais dans le noyau était mon nom. S'appeler Bertoncello ne m'a pas aidé, bien au contraire. Même si j'en suis très fier. Il m'a fermé des portes, et a suscité des jalousies. Mais bon, je n'en veux pas à De Cuyper et Diawara. Ils m'auront au moins aidé à forger mon caractère car croyez-moi, j'en ai..."

En Espoirs à L'Olympic, où cela ne s'est pas trop bien passé non plus, la saison dernière, Berto Jr s'éclate - enfin - à Gosselies: 5 buts en 5 matches (amicaux).

"MON BUT, C'EST LA D1"
Au Sporting depuis la retraite de Dante Brogno, au tout début de ce siècle, il n'y a plus de numéro 11. Berto Jr, dont l'objectif avoué est de jouer en D1, au Sporting, ailleurs, ou à l'étranger, rêve évidemment de le porter un jour au Mambourg, avec l'équipe visiteuse. Histoire de "prouver à certaines personnes qu’elles ont eu tort".

"Mais bon, une chose à la fois", conclut-il… Ce qui compte aujourd'hui, c’est Gosselies ! Si on travaille bien, on doit se situer à mi-classement, voire mieux…"

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