Si Anderlecht et Bruges présentent souvent Ajax comme leur "modèle", les kilomètres entre les deux villes belges et Amsterdam correspondent aussi à peu près à la distance sportive qui les séparent sur la scène internationale.
La preuve c'est que l'entraîneur (néerlandais) du club champion de Belgique Alfred Schreuder, qui venait pourtant de remporter son premier trophée, - et quel trophée ! - comme T1 à Bruges, a sauté à pieds joints dans le wagon "Ajax", dès que celui-ci s'est arrêté devant son domicile.
Ce qui réjouit le capitaine international serbe d'Ajax Dusan Tadic (33 ans, 84 sélections, 18 buts), qui l'a jadis connu à Twente, en 2013-2014, puis comme T2 à Ajax, en 2018-2019, et a beaucoup apprécié ces collaborations.
"Il n'y avait pas de meilleur choix possible", a-t-il en effet déclaré au micro d'Ajax TV, rapporte Voetbal International (https://cutt.ly/cJdQm2q).
"Le 36e titre est ma nouvelle femme", a-t-il plaisanté, "je dors en effet avec le trophée, même si je l'ai prêté quelques heures à Davy Klaassen, qui devait le montrer dans une émission. Mais maintenant je veux aussi le 37e..."
Tadic compte pour cela sur Schreuder.
"Je le connais très bien", a-t-il déclaré. "Lui et Erik (Ten Hag) ont été les meilleurs entraîneurs de ma carrière. Schreuder est incroyable en tant que personne et entraîneur. Il est très ouvert et direct, mais aussi très bon tactiquement. C'est bien pour le club d'avoir pu le ramener ici. C'était de loin le meilleur choix qu'ils pouvaient faire..."
Ce qui n'empêche pas Tadic de regretter le prédécesseur du champion de Belgique, et de se déclarer très déçu de son départ.
"Nous avions vraiment une très bonne relation", dit-il. "Nous avons passé de bons moments. Beaucoup de souvenirs, beaucoup de victoires et de titres. Ce fut un plaisir de travailler avec lui. Il aura toujours une place spéciale dans mon cœur. Je lui souhaite le meilleur, je suis sûr qu'il réussira bien à Manchester United."
"C'EST LE FOOT !"
Et les autres joueurs, comment l'ont-ils pris ?
"Ten Hag a dit qu'il allait partir et c'est arrivé", raconte Tadic. "C'était émouvant. Personne ne voulait vraiment l'entendre, ni y croire. Mais quelques jours plus tard il a bien fallu se rendre compte qu'on devait passer à autre chose. C'est comme ça que ça se passe dans le football...", a conclu (et regretté ?) Tadic.