Comme le disait AVANT le match Stephan Streker, mon voisin dans la tribune de presse dimanche à l'Union, "en football, ce n'est pas nécessairement le meilleur qui gagne". Une façon d'appréhender la confirmation de sa vérité, qui allait en effet se vérifier lors du grand choc de la 3e journée du play-off 1.
L'entraîneur brugeois Alfred Schreuder, futur champion peut-être, mais sûrement pas de la jovialité, allait d'ailleurs à demi-mots dans le même sens en conférence de presse.
"Les 'si' ou les 'peut-être', cela ne compte pas en football", a-t-il en effet commencé par faire remarquer, en réponse à une question. "Moi non plus je ne compte pas, et les joueurs, pas davantage. Ils doivent jouer là où on le leur demande (allusion à la position d'arrière gauche de Charles De Ketelaere, diversement commentée, ndlr). L'entraîneur fait des choix qui n'ont parfois rien à voir avec les qualités des joueurs concernés, et ils doivent tout simplement les accepter. La seule chose qui importe, c'est le dix-huitième titre du Club Bruges, et non de savoir si Alfred Schreuder va être pour la première fois champion comme T1, ni quelle équipe il va entraîner la saison prochaine. En attendant je fais le maximum, afin de réaliser les objectifs pour lesquels on m'a engagé.."
Mais en gros Schreuder était d'accord, l'Union était la meilleure équipe, surtout en deuxième mi-temps. On le sentait beaucoup moins d'accord sur le penalty, mais vu qu'il a été manqué, ce n'était pas la peine d'en rajouter sur le sujet.
"Il y avait des espaces dans les dos d'Undav et Teuma", a-t-il par contre expliqué. "On a su en profiter, et cela suffit à notre bonheur. Ce sont trois points importants, mais rien de plus. Tout peut très rapidement rapidement être remis en question. L'Union preste magnifiquement depuis des mois, et il ne fallait donc pas s'attendre à une promenade de santé. Je suis par conséquent très heureux de ce résultat", a conclu Alfred Schreuder.