Il ne faut pas avoir fait polytechnique pour comprendre que le Club Bruges (40 points) jouera très gros dimanche (13h30) sur la pelouse de l'Union Saint-Gilloise (43 points), cet insolent promu qui entend lui barrer l'accès direct à la phase de poules de la Ligue des Champions, qu'il considérait un peu comme un privilège acquis grâce à ses énormes moyens financiers..."
"Oui, on est dans le money time", confirme l'entraîneur brugeois Alfred Schreuder. "Union - Bruges, c'est déjà la Ligue des Champions 2022-2023, et le match retour aussi..."
Mais bon, pas de panique ! "On a confiance en nos propres forces", a-t-il confié vendredi en conférence de presse.
"Les choses sont à présent très claires. C'est maintenant ou jamais. On ne va pas se cacher que cette équipe unioniste, peu importe le budget du club, est excellente. A commencer par son entraîneur, mais aussi les joueurs, qui sont des gladiateurs prêts à rendre l'âme sur le terrain pour leur club. Mais nous avons aussi une équipe solide qui en plus progresse à chaque match. Il nous est interdit d'envisager une défaite dimanche. Cela signifierait en effet qu'on peut oublier le 18e titre, alors qu'on se retrouverait dans la peau du favori en cas de victoire. Je ne vais pas plus loin parce que je n'aime pas faire les comptes. Je préfère aborder chaque match comme s'il était décisif, sans trop penser au suivant..."
Alfred Schreuder, 49 ans, a certes évoqué la regrettable absence de Mats Rits, "incroyablement déçu de ce qui lui arrive", mais sans dévoiler le nom de son remplaçant (très probablement le Colombien Eder Balanta, plutôt que le Néerlandais Ruud Vormer).
"Sa force mentale doit toutefois nous inspirer", a-t-il conclu.