Seraing est en chute libre. Les Métallos restent sur six matches sans victoire et une nouvelle défaite dimanche à Sclessin les condamneraient sans doute à disputer les barrages.
" Si on se sauve, je me rase le crâne, la boule à Z… comme je n’ai pas beaucoup de cheveux, ça devrait le faire!", dit Yahya Nadrani dans Sur le Gril, l'excellente séquence d'Erik Libois sur la RTBF. Il se dit même prêt à faire ce que les auditeurs lui demanderont. "Mais pas de truc dingo non plus, genre courir tout nu ou nager dans la Meuse. J’aurais d’ailleurs plus peur de l’eau de la Meuse que de juste nager : si on y plonge le bras, il ressort avec des boutons!"
Il veut donc croire encore au maintien. "On s’attendait depuis le début à devoir lutter car on a le plus petit budget et les structures plus faibles. Mais à d’autres moments de la saison, on a su trouver la formule, donc on sait que le potentiel est là. Il faut juste arrêter de causer… et le faire sur le terrain. La dépression, c'est quand il n'y a plus d'espoir et qu'on est perdu : nous, on s’interdit de baisser les bras. C’est notre avenir qui est en jeu, à nous joueurs, mais aussi celui du personnel et des jeunes qui sont montés en catégories Elites grâce à notre montée, l’an passé. "
Il ne compte pas sur un coup de main du Standard: "Des joueurs des deux camps se connaissent… mais sur le terrain, ce sera un derby, ce sera chaud. On ne doit pas attendre de cadeau. Les équipes libérées sont encore plus dangereuses."