Le derby anversois est toujours chargé en émotion mais dimanche, c'est le président de l'Antwerp, Paul Gheysens, qui a eu un coup de sang.
Alors que son équipe était menée au repos, il est descendu dans le vestiaire avec son fils en hurlant: "Il va voler dehors, je vous le dis, il va être viré". Des mots qui s'adressaient à son entraîneur, Brian Priske, pourtant toujours en place à l'heure actuelle.
Ce mardi, dans Het Nieuwsblad, Gheysens est revenu sur l'incident,
qu'il a minimisé. "Pourquoi devrais-je virer mon entraîneur ? Au final,
il a gagné et c’est ce qui compte. Seuls les résultats peuvent avoir un
impact sur sa position, c’est comme ça que ça se passe dans le football.
Je suis satisfait de ce qui s’est passé, car mon passage dans le
vestiaire a eu un effet. Je n’ai pas pensé une seconde à virer
l’entraîneur. C’est hors de question."
On appelle ça une girouette et on peut se demander comment Priske va réussir à travailler désormais.
On appelle ça une girouette et on peut se demander comment Priske va réussir à travailler désormais.
Nordin Jbari pense que le Danois aurait dû se montrer intraitable: "L’entraîneur doit sortir le président du vestiaire, même s’il est viré après", dit-il dans La Tribune. "Imaginez ce que le groupe après doit penser."
Philippe Albert n'est pas d'accord avec le comportement de Gheysens non plus: "A Bruges ou à Genk on n’a pas un président qui débarque à la mi-temps. Priske a une épée de Damoclès au-dessus de la tête donc c’est impossible de travailler convenablement dans ces conditions-là. A la mi-temps il doit laisser une chance à son entraîneur et à son équipe de revenir dans le match. A la fin du match il peut descendre et dire ce qu’il pense si ça reste en interne. En tant que président il est 100% en tort"
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