Pour les journalistes qui avaient lâché le morceau fin septembre dans Le Soir (https://cutt.ly/kY0e9QL) et les journaux du Groupe SudPresse (sudinfo, aujourd'hui), le match Charleroi - La Gantoise (2-1) du vendredi 27 octobre 2017 a été truqué par l'arbitre Sébastien Delferière, aujourd'hui inculpé dans le cadre du "footbelgate" (pas forcément à cause de ce match, ndlr), et licencié pour faute grave par la Royale fédération belge de football (RBFA).
Ils se basaient sur une scène vécue en live après la rencontre en salle de presse, mais dont ils n'ont jamais fait mention pendant quatre ans, où les trois arbitres de l'assistance-vidéo (VAR) auraient dit pis que pendre de Delferière, qu'ils n'avaient pas réussi à empêcher de commettre deux grossières erreurs en faveur des zèbres, parce qu'il les avait superbement ignorés.
Les deux phases en question (voir la vidéo: https://cutt.ly/BY0e63J): à la 4e minute Dorian Dessoleil accroche Yuya Kubo. Delferière regarde certes les images mais reste sur sa décision de ne pas siffler penalty. Et à la 90e+3, alors qu'Amara Baby touche le ballon de la main, il ne va même pas visionner la phase.
Philippe Dewitte (La Nouvelle Gazette) a eu l'occasion de lui demander de s'expliquer (https://cutt.ly/XY0rghA) au sujet de ces deux phases.
L'arbitre déclare en préambule qu'il n'a pas truqué la rencontre, ni d'ailleurs aucune autre. Jamais. Et aussi qu'il était en méforme physique, et avait d'ailleurs demandé à ne pas être de service ce soir là. Mais il s'était quand même retrouvé sur la pelouse du Mambourg avec son sifflet en bouche, à cause d'un manque d'effectifs, et plus précisément du forfait pour blessure de Luc Wouters.
Ensuite il revient sur les deux phases: "j'ai très bien vu le duel entre Dessoleil et Kubo", assure-t-il. "J'estime que le Japonais en rajoute. Je ne siffle pas. Le VAR me demande d’aller voir, ce que je fais, et les images me confortent dans ma décision..."
"J'ai aussi vu la deuxième phase, du moins la fin, le bras de Baby, selon moi le long du corps, et la main ne va pas au ballon. C'est ce que je réponds à Tim Pots, du VAR, qui me demande si j’ai bien vu la main. Il me rétorque alors que si je le juge comme ça, c’est bon, et je ne vais pas voir les images. Quand je les vois enfin, après le match, je réalise que je n’ai pas vu le début de la phase, parce que je courais à reculons, et que le geste fautif est évident. J’ai donc commis une erreur, dans un des pires matches de ma carrière, je le reconnais...."