Sauvé de toute justesse la saison dernière, Aston Villa figure aujourd'hui dans la colonne de gauche, à la 8e place du classement, après 23 journées.
Y aurait-il un secret ?
Non ! Il y a l'exceptionnel Grealish, 25 ans, on l'a déjà dit, qui a toujours refusé de quitter le club où il s'est affilié à 6 ans, et le futur international Watkins, mais aussi le milieu écossais John McGinn, l'âme de son équipe nationale en plein renouveau, et bien sûr le manager Dean Smith.
Agé de 49 ans, ce dernier avait déjà fait sensation à la tête de Brentford, dans le Championship, en s'appuyant principalement sur des données analytiques.
On ajoutera pour la petite histoire que le noyau comprend quatre anciens de Jupiler Pro League, les ex-brugeois du Club Björn Engels, Marvelous Nakamba et Wesley, et l'Egyptien Trezeguet (ex-Anderlecht et Mouscron).
Mais ils ne jouent pas un rôle essentiel, voire aucun.
De plus, l’ex-Lyonnais Bertrand Traoré s’épanouit: un but en vingt-trois matches de Ligue 1 française avec l’OL l’an dernier, quatre goals en dix-neuf rencontres de Premier League avec Villa.
Enfin, onze joueurs de l’académie ont effectué leurs débuts en équipe première en 2020-2021.
Maintenant il ne faut pas s'en cacher, Aston Villa est aussi là grâce à d'énormes investissements financiers consentis par deux milliardaires qui n'ont pas pour autant jeté l'argent par les fenêtres.
Discrets, l’Égyptien Nassef Sawiris et l’Américain Wes Edens ne lésinent en effet pas sur les moyens pour faire retrouver à Villa, champion d’Europe après avoir éliminé Anderlecht en demis, en 1982 à Rotterdam (1-0 contre le Bayern Munich), son lustre d'antan.
C'est d'ailleurs très bien parti: Aston Villa est l’une des équipes les plus difficiles à déséquilibrer (cinquième meilleure défense du championnat), mais aussi l’une des plus spectaculaires, où McGinn et Grealish peuvent s’exprimer en toute liberté...