A deux mois des élections pour la présidence de la Fédération Française de Football (FFF-, les candidats se dévoilent peu à peu. Alors que l’actuel président, Noël Le Graët, n’a toujours pas révélé ses intentions, ils sont désormais deux à prétendre à sa succession.
Après Frédéric Thiriez, c’est Michel Moulin qui a en effet annoncé sa candidature dans les colonnes du Figaro (https://bit.ly/3oDr9sK).
"J’ai mal à mon football, celui que j’aime est quasi-mort. Le football amateur est en fin de vie et pas seulement en raison de la crise du Covid-19. Il y a de moins en moins de licenciés chez les hommes. On perd des bénévoles et sans bénévoles, pas de football", a justifié l’hommes d’affaire, créateur de ParuVendu, un journal de petites annonces, du média sportif Le 10 Sport et du studio Led.
L'ancien joueur amateur, entraîneur, directeur sportif puis dirigeant du Red Star, d’Istres ou encore du Paris Saint-Germain est actuellement président-délégué de Blois Foot 41, un club de National 2 (D4).
"Toutes ces expériences me font penser que j’ai la capacité à diriger la FFF en m’entourant de gens de très grande qualité. C’est ce que je fais toujours au sein de mes entreprises. Ma candidature n’est pas celle d’un ego, mais celle d’un collectif..., a-t-il ajouté.
Et si son programme reste encore imprécis, il n’en a pas moins fait une annonce pour le moins détonante: s’il est élu, il ne compte rien de moins qu’imposer Karim Benzema à Didier Deschamps, sous contrat jusqu’en 2022.
"Deschamps est un salarié de la fédé. Si au-dessus de lui, on lui dit de faire jouer Benzema, il doit le faire jouer", a-t-il naïvement assuré.
Il n'acceptera jamais qu'un officiel, fut-il le président de la fédération, lui impose tel ou tel joueur dans sa sélection. Il préférera démissionner.
Le candidat en question semble d'ailleurs avoir quelque peu enclenché la marche arrière depuis cette interview-choc, et parle désormais de "réconcilier" le sélectionneur et le joueur banni.
Michel Moulin s’est également targué au cours de son interview de nombreux soutiens. "Fabien Barthez, Eric Di Meco et Daniel Bravo sont derrière moi, tout comme Peguy Luyindula et Pascal Olmeta ", a-t-il lancé, citant également des personnalités extérieures au football comme David Douillet.