
"J'ai reçu deux offres", a confié l'ex-entraîneur du Standard Ricardo Sa Pinto (injustement ?) limogé par Braga en décembre dernier, dans une interview accordée au Mundo Deportivo.
'L'une en Europe et l'autre dans le golf persique. Mais bon, dans la situation actuelle, ce n'est pas le moment de prendre ce genre de décision. Je sais juste que je ne veux pas arrêter d'entraîner. J'adore cela et même si cela s'est toujours mal terminé pour moi, j'ai quand même obtenu de bons résultats. J'ai notamment été vice-champion et vainqueur de la coupe en Belgique avec le Standard de Liège en 2018..."
"Avec Braga on a battu tous les records en Europa League: dix matches sans défaite. Nous étions la meilleure équipe de la phase de poules. Nous avons atteint les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, qui a ensuite été gagnée sans moi, Il est vrai que nous n'étions pas là où nous le voulions en championnat (8e, ndlr, et aujourd'hui 3e), mais ce n'est pas facile de jouer tous les trois jours. Je n'ai pas pu terminer le travail et j'étais désolé, car j'avais l'espoir de faire quelque chose de grand. Et pour ne rien vous cacher, je n 'ai pas compris et ne comprends d'ailleurs toujours pas la décision du club...".
Sa Pinto, 47 ans, qui habite Cascais, observe scrupuleusement les directives du ministère portugais de la santé.
"Ma femme, mes deux filles et moi sortons uniquement pour ce dont nous avons besoin, et protégés par des masques et des gants. La situation me laisse incrédule, mais on n'est pas en quarantaine. On peut encore faire beaucoup de choses, mais pas avec d'autres gens. Je pense qu'en respectant bien les consignes, on s'en sortira mieux qu'en Italie et en Espagne..."
Le nombre de personnes contaminées au Portugal est de 1.280 (12 décès).
Le vote: Il mériterait qu'un grand club européen lui donne sa chance