L'enquête sur les suspicions de fraude dans notre football s'est intéressée de près à Mogi Bayat, qui n'hésitait pas à lancer des menaces. Il aimait aussi vendre avec son influence.
Selon Het Nieuwsblad, Bayat aurait dit à un membre de son entourage: "Personne ne va jouer avec mes pieds. Si j'appuie sur un bouton, c'est la grève à Anderlecht."
Bayat, qui se croit le roi de la jungle du football belge, a été coincé par les unités spéciales d'intervention. La police avait une bonne raison pour cela. "De nombreux témoignages font acte de menaces à l'égard de dirigeants de club, des joueurs ou de managers qui n'ont pas voulu coopérer avec lui."
"Le Belge franco-iranien a eu la malchance que sa villa ne soit par sur la rue mais qu''il y a une longue allée mène à l'habitation. Le simple fait de sonner et de lui demander d'ouvrir la porte n'était pas une option pour la police. Il y avait un risque qu'il fasse disparaître des documents. Voilà pourquoi l’arrestation s’est déroulée de façon particulièrement musclée", explique le quotidien.
Le vote: Les joueurs auraient-ils fait grève à la demande de Bayat?