Monaco est en crise. Non seulement, l'équipe ne tourne pas sur le plan sportif mais en plus, son patron, le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, a été mis en examen pour "corruption" et "trafic d'influence" dans le cadre d'une retentissante affaire d'escroquerie présumée qui l'oppose à son ancien marchand d'art suisse Yves Bouvier. Il est rentré à Moscou la semaine dernière après avoir été placé sous contrôle judiciaire.
La situation est tellement grave que même le Prince Albert II s'en est mêlé. Il faut laisser faire la justice jusqu'au bout. Si jamais tout cela était avéré, je pense qu'il se retirera de lui-même", a-t-il dit dans un entretien publié vendredi par Mediapart. "Pour l'instant, il faut respecter la présomption d'innocence, à moins que lui-même décide de mettre fin à sa présidence de l'AS Monaco."
La réponse de Rybolovlev n'a pas tardé. Samedi, son porte-parole a assuré à l'agence TASS que Rybolovlev "a l'intention de continuer à soutenir son développement, comme il l'a fait depuis qu'il a acheté le club en 2011."