Ce 3 octobre, cela fera exactement un an que Hein Vanhaezebrouck a remplacé René Weiler à la tête d'Anderlecht. Un premier anniversaire qui sera fêté dans une ambiance de crise, qui pourrait bien se terminer par un licenciement.
Dans son histoire, Anderlecht a consommé pas mal de coaches et rares sont ceux qui ont été jusqu'à la fin de leur mandat. En vingt ans, René Vander Eycken, Arie Haan, Aimé Anthuenis, Hugo Broos, Frankie Vercauteren, John van den Brom, Besnik Hasi et Weiler ont payé les pots cassés.
Comme ses cinq prédécesseurs, Vanhaezebrouck risque de perdre la bagarre l'opposant aux supporters. La Dernière Heure est revenue sur les différends ayant opposé le coach aux fans.
Frankie Vercauteren a introduit les entraînements à huis clos à Anderlecht.
Ariël Jacobs est allé jusqu'au but de son contrat mais à la fin de son mandat, il s'est montré plus grinçant à l'égard des critiques des fans.
Fini pour lui de fermer le clapet.
John van den Brom a adopté un jeu moins spectaculaire lors de sa deuxième année. Le niveau catastrophique du jeu produit a irrité le public et lui a valu son limogeage.
Besnik Hasi a payé son excès de colère après une victoire contre Charleroi en août 2014. Il est tombé en frappant dans un ballon et les images de sa chute ont fait rire le monde entier.
Weiler estimait que “la tradition ne faisait pas gagner de match”. Le football a changé depuis les titres européens des Mauves mais les supporters veulent toujours voir du beau jeu.