Disputée traditionnellement une semaine avant la reprise du championnat dans le stade du dernier club champion, la Supercoupe de Belgique pourrait subir un important lifting.
Placée au milieu des vacances estivales, la Supercoupe de Belgique ne rencontre généralement pas un grand succès. Ainsi, l'édition 2018 s'est déroulée dans un Jan Breydelstadion aux tribunes clairsemées alors que les supporters brugeois ont l'habitude de remplir leur stade en championnat.
Pour contrer ce phénomène, Pierre François, le CEO de la Pro League, aimerait délocaliser la Supercoupe. Cela permettrait également d'attirer l'intérêt du public étranger pour le football belge.
"J’en ai parlé avec les Français, qui ont eu en la matière de bonnes expériences de moins bonnes. Cela pourrait se faire en janvier dans un pays chaud, en trouvant évidemment le moyen de ne pas jouer devant des tribunes vides, sinon cela ne sert rien ! J’imagine bien notre Supercoupe à Tanger, par exemple…", a confié François à La Capitale.
Afin d'exporter le championnat belge à la télévision étrangère, François va également surfer sur le succès des Diables Rouges. "Notre volonté est de développer et d’augmenter ces droits en présentant notre championnat comme une « Talents Academy », où ont été formés les Diables rouges. Car s’il y a des exceptions comme Eden Hazard, les Kompany, Lukaku, Witsel, De Bruyne, Courtois, etc, sont de purs produits de notre système. Nous n’en sommes qu’aux balbutiements mais, en octobre, je me rendrai au fameux Sportel de Monaco, le salon international des TV, avec notre juriste Leander Monbaliu et un montage montrant par exemple Kompany et De Bruyne sous le maillot d’Anderlecht et de Genk, mais aussi Trossard, Bornauw et d’autres, qui sont les stars de demain", a-t-il expliqué.
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