Depuis son départ en Chine, au même titre que Yannick Carrasco, Axel Witsel est critiqué de toutes parts. La principale raison est simple, les supporters belges ont peur que l'ancien Liégeois perde son niveau dans ce championnat moins relevé.
Mais, d'emblée, Witsel réfute ces accusations. "C’est saoûlant d’avoir systématiquement des questions sur le championnat chinois parce que je pense avoir prouvé que je n’étais pas moins bon depuis mon transfert à Tianjin. C’est clair que l’intensité est moins élevée dans cette compétition, mais tant que je reste en bonne condition physique et que je réalise des exercices pour me remettre au niveau en arrivant ici, il n’y a aucun souci. En plus, désormais, je dispute tout de même le Champions League Asiatique, une compétition plus intense et plus rapide où on rencontre notamment des équipes japonaises et coréennes d’un très bon niveauet dans lesquelles figurent de nombreux internationaux, comme en Chine."
Avant de parler de ses qualités, qu'il n'a absolument pas perdu depuis son transfert qui a fait couler beaucoup d'encre. "J’admets que je ne suis certainement pas le joueur le plus rapide mais je pense être un garçon intelligent et calme, sur et en dehors de la pelouse. D’un point de vue tactique, je parviens toujours à m’adapter et j’ai des qualités techniques au-dessus de la moyenne."
Le Diable Rouge a aussi été repositionné en club depuis qu'il joue en Chine, où on lui demande désormais d'évoluer au même poste qu'en équipe nationale. "Je sens que cette position devant la défense me convient bien car elle correspond à mes qualités. À cette place, je peux apporter un certain équilibre à l’équipe. Ici en l’occurrence, avec les autres Diables, on apprécie beaucoup ce système de défense à trois car cela nous permet de jouer au ballon grâce à nos qualités techniques plus importantes. Dans ce schéma, je suis là pour faire le pare-feu et créer le relais avec l’attaque, alors qu’un joueur comme Kevin De Bruyne est plutôt là pour créer offensivement. J’en suis aussi capable mais cela ne me frustre pas d’être un homme de l’ombre. C’est même devenu une habitude pour moi depuis quelques années parce que presque tous les entraîneurs avec qui j’ai travaillé m’ont repositionné devant la défense à un moment ou à un autre."
Enfin, l'ancien joueur du Zénith en profite pour s'exprimer sur l'affaire Nainggolan. "J’imagine bien que certaines personnes doivent trouver ça anormal de me voir repris alors que je joue dans le championnat chinois, qui est moins réputé que le championnat italien où Radja évolue. Mais ce genre de comparaison, je ne peux rien y faire… Bien sûr que Radja et moi sommes deux milieux de terrain, mais on n’évolue pas à la même place non plus… Lors du dernier match, je jouais devant la défense alors que lui, il était placé plus haut dans l’entrejeu. Donc, franchement, je pense que ce débat entre lui et moi n’a pas lieu d’être."
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