Un groupe de supporters carolos a posté un message sur les réseaux sociaux incitant le public à mettre la pression sur l'arbitre de la rencontre qui opposera les Zèbres à Genk ce vendredi soir.
"Nous hurlerons notre rage, nos sifflets et toute notre rancœur pour montrer à tous ces véritables influenceurs d’une compétition sportive comment le Carolo peut (et va) leur faire vivre un enfer pendant 90 minutes".
Des propos dirigés au corps arbitral qui n'inquiètent pas plus que cela Pierre-Yves Hendrickx, secrétaire général du RCSC.
" On a une confiance totale en nos supporters. Il y a plusieurs clubs en Belgique qui sont réputés pour avoir des supporters qui encouragent leur équipe et mettent l’ambiance dans le stade. A Bruges, c’est courant. On dirait presque que c’est organisé. Au Standard, il y aussi cette force du public et à Charleroi, il y a cette T4 qui a l’habitude d’encourager à mort de la première à la dernière minute notre équipe. S’ils mènent d’autres actions pour animer encore davantage le stade et pousser encore plus l’équipe vers cette première victoire, c’est lié à leur rôle de supporters. Je dis toujours que les dirigeants doivent diriger, les joueurs doivent jouer et les supporters supporter. Cela signifie, encourager l’équipe pour faire en sorte qu’elle gagne et que l’équipe adverse ne se sente pas chez elle et qu’elle ait peur de jouer à Charleroi."
Avant de poursuivre : "Vous savez que nous ne sommes pas très heureux du potentiel actuel des abonnés mais on est super heureux des gens qui sont là car ce sont vraiment les personnes qui vivent et dorment 100% zèbres. Ils sont frustrés comme nous que Charleroi ait actuellement pris zéro point et ils ont envie que cette frustration se transforme en énergie positive pour pousser le Sporting vers la victoire. Les supporters ont plus de droits que les joueurs ou les dirigeants dans la liberté d’expression et le fait de commenter. Cela fait partie du football de pouvoir commenter les phases, de donner un avis, de défendre son club à 100%. Nous, nous devons être un peu plus objectifs et nous devons prendre du recul par rapport à tout cela. Chacun sa place", conclut Pierre-Yves Hendrickx.