A quatre jours du dernier match de la phase classique, Mehdi Bayat a tenu à organiser un point presse. L'administrateur-délégué du Sporting a voulu "souligner quelques points qui lui semblaient importants." Pour rappel, Charleroi vient de perdre sa 2e place et reste sur six (!) matches nuls d'affilée en championnat.
Mehdi Bayat a tenu à rappeler le bilan chiffré du Sporting cette saison (51 points, 13 victoires, 4 défaites, 46 buts marqués, 28 buts encaissés et une différence de buts de +18), qui le situe dans le Top 3 de tous les classements annexes. "Je ne peux être que satisfait que de ces résultats qui démontrent que notre position ne doit rien au hasard. Mais est-ce pour autant que nous devons être satisfaits ? Non, c'est une évidence. Car sur les derniers matches, nous n'avons pris que six points et nous n'avons pas beaucoup marqué."
La saison exceptionnelle de Charleroi suscite évidemment les attentes des observateurs, des supporters, des médias, des sponsors... Ce à quoi le Sporting n'a pas toujours été habitué. "Si un jour, on veut devenir un grand club, il faut assumer les conséquences de celles d'un club ambitieux, qui marque clairement ses objectifs et les atteint... en partie, puisque, je l'assume, nous sommes passés à côté de notre objectif Coupe. Mais nous avons désormais un nouvel objectif avéré, qui a été expliqué au staff et aux joueurs : être européen. Nous travaillons d'ailleurs au niveau des infrastructures pour recevoir un match européen dès la saison prochaine. Et nous avons engagé un budget important pour cela."
Bayat a également évoqué les PO1 qui ne vont plus tarder à commencer. "J'ai hâte qu'ils commencent. Vous verrez, on va faire de bons PO1. On a connu un coup de mou ces dernières semaines, c'est vrai. Mais nous avons joué contre des équipes qui ne font pas le jeu. C'est une réalité : quand on doit avoir la possession, on se porte moins bien. Mais ce ne sera pas le cas en playoffs. Et il suffit de regarder nos résultats face aux équipes du Top 6 pour se convaincre que cela se passera bien. Aujourd'hui, il est plus facile pour Charleroi de battre Anderlecht que Malines."