Le départ de Yannick Ferreira Carrasco de l'Atlético Madrid vers la Chine (Dalian Yifang) a fait couler beaucoup d'encre, au même titre que celui d'Axel Witsel il y a un an. Certains observateurs craignent que les deux Belges perdent leur niveau au fil du temps.
Arie Haan, ancien coach du Standard et d'Anderlecht, connaît bien le championnat chinois pour y avoir entraîné pendant plusieurs années. L'ancien international néerlandais est donc bien placé pour évoquer ce sujet. "Le niveau n’est pas si mauvais, ne croyez pas que c’est si simple de jouer en Chine. Les joueurs vont aux duels", explique-t-il à Sudpresse.
"Mais de là devenir une ligue de haut niveau, non" assure-t-il. "Les 4,5 équipes du top en Chine joueraient aussi le haut du tableau en Belgique ou aux Pays-Bas. (...) Tu ne progresses pas en Chine mais cela ne signifie pas que tu peux régresser. Pour Witsel, en tant que médian qui détermine le jeu, ce n’est pas un problème. Pour un attaquant c’est autre chose. Il ne doit pas s’attendre à recevoir les ballons comme en Europe. Dans un premier temps, Carrasco ne devrait pas en souffrir."