Pas un seul transfert hivernal n'a eu autant d'impact sur son équipe que celui de Mehdi Carcela au Standard. Mais comment est-il possible qu'un joueur aussi talentueux échoue toujours à l'étranger?
"Ce club est dans mon sang", a dit Carcela quand il est arrivé le mois dernier. Trois ans et demi plus tôt, il avait prononcé les mêmes mots lors de son premier retour à Sclessin. "Je ne suis pas là pour finir ma carrière. Je veux encore tenter ma chance dans une grande compétition européenne", avait ajouté l'ailier
En Russie, Carcela avait le mal du pays et c'est pour cela qu'il a refusé des offre de France, d'Espagne et d'Italie pour revenir au Standard. Manifestement, Carcela n'est pas à son aise loin de Liège. "Ses passes ne sont plus venues et elles manquaient de conviction", a expliqué John Georgopoulos du média grec Gazzetta au Het Nieuiwsblad. "A Benfica, la concurrence n'était pas tendre. Il y avait Salvio et Gaitan, des internationaux, Pizzi, Ola John, qui était un investissement coûteux, et Gonçalo Guedes, qui a été vendu au PSG pour 30 millions", a précisé Nuno Paralvas d'A Bola.
En fait, Carcela est un gros poisson: talent, un gros moteur et une plus grande maturité. Faut-il prévoir un nouveau départ cet été? "Vous ne savez jamais comment ça se passe, mais j'ai l'intention de rester à Liège. Ce club est dans mon sang ", a confirmé l'international marocain au Het Nieuwsblad.
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